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Assia

mercredi، 16 septembre 2009 - 12:00

Elle a été surnommée « mère du cinéma égyptien », vu qu’elle était pionnière de la production cinématographique élevée. Elle a passé sa vie en tant qu’actrice et productrice du cinéma, et elle faisait partie de son histoire et de son présent. Elle lui a offert 70 films environ.

Née dans le village libanais de « Tanourein » en 1912, elle a commencé en tant qu’actrice au Liban dans le film de court métrage (A l’ombre du cèdre) en 1922. Cinq ans plus tard, elle a voyagé au Caire où elle a apparu en tant qu’actrice dans le premier film muet (Laïla) en 1927, produit par Aziza Amir.

Au cours de la même année, Assia a fondé la société de Lotus Film pour la production et la distribution cinématographique.. Elle a poursuivi la production, alors que les sociétés d’Ibrahim et Badr Lama, de Aziza Amir et de Bahiga Hafez ont suspendu leur activité. C’est pourquoi, Assia a mérité le surnom de « doyenne des producteurs », et sa sociéte « Lotus Film » est devenue la plus ancienne dans l’histoire du cinéma égyptien.

Le premier film qu’elle a produit et où elle a joué le premier rôle était « La dame du désert » en 1929. Ce film a été réalisé par l’artiste turc « Wedad Orfi ». Ensuite, Ibrahim Lama lui a réalisé le film « Remords » en 1931.. Après avoir connu le cinéaste, romancier et journaliste Ahmad Galal, il lui a réalisé tous les films qu’elle produisait au cours de la période de 1933 à 1942, qui se sont chiffrés à 10 films dont : « Yeux charmants » en 1934, « Chagaret Eddor » en 1935 et « Fille rebelle » en 1940.

Après avoir épousé la nièce de Assia, l’actrice Marie Quini, Ahmed Galal a fondé avec son épouse les Studios de Galal, et s’est adonné à la réalisation des films de sa société. C’est ainsi que Assia a eu recours à un jeune réalisateur-assistant, âgé de 28 ans, pour réaliser le film « L’égarement » en 1942, c’était le réalisateur « Henri Barakat ».

Assia avait introduit au cinéma de nouveaux réalisateurs qui sont devenus plus tard de grands cinéastes, tels : Henri Barakat, Hassan El-Emam, Ibrahim Omara, Ahmed Kamel Morsi, Youssef Maalouf, Ezz Eddine Zoul-Fokkar, Hassan El-Seifi, Helmi Rafla et Kamal El-Cheikh.

Elle a également présenté la star Faten Hamama, au début de sa vie artistique à l’âge de 16 ans, à travers le film de « La Hanem » en 1947. Elle a également découvert « Sabah » dans le cinéma à travers le film « Le cœur aime une seule personne » en 1945, et « Salah Nazmi » dans le film « C’est ce que mon père a commis » en 1945.

Dès le début de sa carrière, Assia a accordé un intérêt particulier aux films historiques épiques. Elle a produit le film de « Chagaret Eddor » au début de son parcours artistique, puis « Le prince de vengeance » réalisé par Henri Barakat en 1950. Enfin, elle a couronné sa production par la grande épopée, le film de « Saladin le vainqueur » en 1963. 


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