Introduction
jeudi، 25 décembre 2014 12:00

D’autre part, la consolidation des relations stratégiques et politiques entre ces deux pays permet à l’Egypte de nouer un partenariat avec la deuxième puissance économique dans le monde. Cela doit frayer la voie à nombreux projets, susceptibles d’affermir la position de l’Egypte en tant qu’État axial au Moyen-Orient et au Nord de l’Afrique. Par ailleurs, ce partenariat doit permettre l’établissement de projets logistiques et de zones de services aux navires et aux industries reliées au transport maritimes le long de l’axe du canal de Suez. Cela s’inscrit dans le cadre de l’activation du commerce mondial en optimisant le profit tiré de la Route de la soie et du nouveau canal de Suez.
Chacun des deux États assimile les questions fondamentales de l’autre, et embrasse le principe de la non ingérence dans les affaires intérieures des autres États, et du règlement pacifique des conflits. Cette politique s’est affichée palpablement dans l’attitude de chacun d’eux vis-à-vis de l’autre dans les instances internationales, et notamment en discutant les dossiers des conflits régionaux et internationaux.
Ainsi, les balises régissant les relations égypto-chinoises sont les suivantes :
Pour sa part, l’Égypte est située au Nord-est du continent africain, et au Sud-ouest du continent asiatique, avec la Méditerranée qui borde son Nord et la mer Rouge qui longe son Est. La majorité de ses territoires se trouve dans le continent africain, alors que l’une de ses importantes régions, soit le Péninsule du Sinaï, se loge dans le continent asiatique. L’Égypte est donc un pays transcontinental qui a des frontières communes avec la Libye à l’Ouest, le Soudan au Sud et la Palestine au Nord-est, à travers laquelle passe le Canal de Suez qui sépare la partie asiatique de la partie africaine.
Au cours de la Conférence du parti, tenue en novembre 2012, l’amendement de la constitution du parti communiste a été approuvé, en plus de l’introduction du concept du développement scientifique en faveur du développement socio-économique en Chine.
En Égypte, les problèmes économiques lui ont imposé l’adoption de politiques extérieures actives, dans le dessein de soutenir son économie et d’échelonner ses dettes extérieures.
Par conséquent, elle s’est orientée vers l’Est, soit vers les États asiatiques, pour élargir la base géographiques de ses exportations et profiter des potentialités et de la gigantesque capacité d’assimilation de cette région. Partant, elle a développé ses relations avec l’Inde, la Chine et le Japon, entre autres États.
Une contemplation de ces trois finalités prouvent qu’elles sont les mêmes de la Révolution égyptienne de 1952. C’est pourquoi l’Égypte a été l’un des premiers États à reconnaître la République populaire de Chine en 1953. En août 1955, Mohammed Abou Nosseir, alors ministre égyptien de l’Industrie, a entrepris une visite en Chine. Au cours de cette visite, les deux côté ont conclu un accord commercial, en fonction auquel chacun d’eux devait ouvrir un bureau commercial chez l’autre. En mai 1956, les relations diplomatiques ont été nouées entre les deux pays ; une étape qui a permis à la Chine de nouer des relations étroites avec les pays arabes et africains.
Suite à la nationalisation du Canal de Suez en juillet 1956, la Chine a soutenu cette décision en août 1956. La même année, le gouvernement chinois a publié un communiqué, dans lequel il a condamné l’agression tripartite contre l’Égypte et a soutenu la résistance du peuple égyptien pour la protection de son indépendance nationale.
Au début de 1966, le chaos a envahi la Chine suite à la révolution culturelle. Et pourtant, la Chine a annoncé son plein soutien à l’attitude égyptien face à l’agression tripartite. Cela a coïncidé avec des manifestations de grande envergure à Pékin pour soutenir la résistance égyptienne et arabe. Depuis, des visites mutuelles entre les chefs et les responsables des deux pays ont été effectuées de manière régulière.
De 1965 à 1970, les visites mutuelles des hauts responsables des deux États ont fait absolument défaut, et les échanges commerciaux se sont dégradés.
Au cours de la révolution culturelle, la Chine a retiré tous ses ambassadeurs dans la région arabe, sauf l’Égypte ; une décision qui démontre sa position importante dans la politique extérieure chinoise. Et au cours de la Guerre de 1973, la Chine a annoncé son plein soutien aux efforts égyptiens prodigués pour récupérer ses territoires occupés.
À cette époque, la Chine a appelé à l’instauration d’un nouveau régime international qui s’appuie sur la cohabitation pacifique. Et c’était dans ce contexte que s’est inscrite la visite de Hu Jintao en Égypte, la première qu’il a entreprise à l’étranger après son accession au pouvoir en 2004. Mais les relations bilatérales ont été influencées par la nature des relations égypto-américaines.
Après la Révolution du 25 janvier 2011, l’économie égyptienne a souffert d’un malaise, ce qui a amené l’Égypte à consolider ses rapports avec les parties internationales, dont en premier lieu la Chine. L’ex-président égyptien Mohammed Morsi en a entrepris une visite en Chine, puis le président Abdel-Fattah al-Sissi en a entrepris deux en 2015.
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