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Les relations égypto-libanaises

mardi، 15 juin 2010 12:00

L’Egypte est le premier Etat à reconnaître l’indépendance du Liban. Dans les années 40, le Caire était le centre des pourparlers sur l’indépendance du Liban et avait accueilli une réunion entre le président libanais Bechara Khouri et Riyad al-Solh, sous l’égide de l’ancien Premier ministre Mostafa al-Nahas Pacha ; cette réunion a débouché sur la déclaration d’une alliance entre Khouri et al-Solh et sur l’élaboration de la Charte nationale, à la base du régime au Liban en vigueur après la fin du mandat français.


De nos jours, les relations entre l’Egypte et le Liban sont fondées sur le respect mutuel, sur les délibérations constantes, sur la coordination entre les points de vue et les attitudes par rapport aux questions à intérêt commun en particulier, et celles qui concernent la région du Moyen-Orient en général.       


Les relations bilatérales témoignent d’un progrès constant tous azimuts. En fait, l’Egypte a soutenu le processus de paix au Liban jusqu’au retrait des forces israéliennes en 2000.


Les relations égypto-libanaises reposent sur plusieurs piliers, dont la confirmation des politiques nationales égyptiennes vis-à-vis des différentes questions et vis-à-vis de tous les pays arabes, dont le Liban. Ces politiques correspondent au respect de la volonté et de la souveraineté de chaque Etat arabe, au soutien des réclamations des Etats arabes pour récupérer leurs droits légitimes, à l’établissement  d’une paix juste et globale au Moyen-Orient, à la réalisation de la solidarité interarabe, et à la fondation d’un marché arabe commun.


En confirmation des attitudes égyptiennes immuables vis-à-vis de la conjoncture au Liban, le vide présidentiel au Liban a été à la tête des discussions du président Abd al-Fattah al-Sissi avec les parties libanaises. De son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères a scandé que l’Egypte était fort soucieuse de l’élection d’un président au Liban dans le plus bref délai, liant entre ces élections et l’activation de toutes les institutions du pays d’une part, et entre ces élections et le fait d’épargner au Liban les dangers des conflits et de la scission, d’y établir la stabilité et de sauvegarder les intérêts de son peuple d’une autre part.      


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